dLive au cœur de la tournée de l'Impératrice !commenter news la boite noire du musicien


Publié: 25 juillet 2022

Notre ingénieur d’applications a récolté le témoignage de Antoine Guyonnard, ingénieur son sur la tournée de l'Impératrice et utilisateur d'une console Allen & Heath dLive S5000.


Au travers de cet échange au Zénith de Paris, Antoine Guyonnard revient sur l’utilisation, les capacités et les performances du système dLive.

 


"Sur cette tournée, j’utilise la dLive S5000 couplée à un CDM32 et deux DX168, à la fois pour mixer la façade et les retours.

J’utilise une carte Dante dans le stage pour le virtual soundcheck et la connectivité avec l’ordinateur Ableton ainsi qu'une carte supermadi dans la surface pour gérer mes inserts dans un realtime rack UAD.

Après plusieurs tournées en tant qu’ingénieur du son pour l’Impératrice, j’ai eu l’occasion d'utiliser de nombreuses consoles de différentes marques. Lorsque les restrictions sanitaires se sont levées, nous avons dû partir avec un spectacle très léger et c’est à ce moment que je me suis tourné vers Allen & Heath.

Nous avons tourné en 2022 à travers le monde entier avec une SQ-5 et deux DX168 que j'ai poussés dans leurs ultimes retranchements, mais qui m’ont apporté une grande satisfaction compte tenu de ses qualités audio, ses capacités et son gabarit on ne peut pas faire plus compact !


Lorsque nous avons préparé le show de 2023, dans un format plus conséquent, le choix de la dLive a été évident. J'avais déjà pu expérimenter la puissance et la qualité audio du système sur d'autres projets mais le facteur le plus déterminant a été l’évolutivité entre les différents stage-box et surfaces et surtout le rapport puissance/encombrement.


Et je dois dire que j'exploite les possibilités de contrôle de la S5000 de façon assez poussée.

 

Antoine en version C1500 pour les dates de tournée aux U.S 

L’automation de la console est à la fois intuitive et complète. Apportant une grande maniabilité de tous les paramètres de suivi du show.

Le protocole de pilotage encapsulé dans le réseau IP me permet à la fois de générer des commandes de contrôle vers le Ableton Live mais aussi d'être asservi en automation par celui-ci.

Grâce aux "Embedded Recall", je peux déclencher plusieurs événements à partir d'un rappel de scène. Je réaffecte également les touches softkeys dynamiquement par scène afin de dépasser la limite de leur usage classique.

Le nombre de bus conséquent offre la possibilité de gérer à la fois des sous-groupes de mixages, des stems, des mix stereo de retours, les bus de talk, les effets, de nombreuses matrices de sorties etc...

La quantité de DCA disponible me permet quant à elle de faire de nombreux groupes de faders que je peux rappeler selon les besoins avec les raccourcis de "DCA Spill".

Au niveau de l'audio, je "split" bien sûr certaines sources importantes (kick, snare, basses, voix) pour travailler l'audio spécifiquement selon leur destination : façade, IEM, Wedges.
Ici encore les ressources disponibles sont plus que suffisantes pour mixer nos 64 entrées, les splits, les retours d’effet, des inserts, etc.

 

 

 

        La C1500 en Flight case composite léger pour 
      voyager en bagage en soute 

D’ailleurs, j’apprécie beaucoup les effets de la console, toutes les réverbes, les émulations de préamplis et de compresseurs, les doubleurs ADT et le Dimension D … mention particulière au Source Expander qui a remplacé toutes mes gates.

Les nouveaux 16 bandes paramétriques disponibles par bus me permettent de travailler parfaitement les systèmes de diffusion et que dire des 64 DYN8 disponibles sans ajout de latence, c’est le paradis.

Et pour conclure, ce fut déterminant : la version de surface compacte C1500 me permet d’ouvrir exactement le même show dans une solution hyper transportable pour les dates à l’étranger, qui sont nombreuses avec L’Impératrice."

 

 

Nous tenons à remercier Antoine Guyonnard pour son témoignage !

 

 


Pour aller plus loin :
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